Comme le veut la tradition, je me livre à l’exercice du bilan de mon année littéraire 2022 et vais tenter de donner un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler l’année à venir.

Comme le veut la tradition, je me livre à l’exercice du bilan de mon année littéraire 2022 et vais tenter de donner un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler l’année à venir.
J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Éléonore du blog Beta-Lecture & Co. Cet article a été l’occasion de partager ma vision des corrections en tant qu’auteur hybride (édité et auto-édité), mais aussi des corrections éditoriales dont je suis en charge pour les Éditions du 38. Comme le note Eléonore, « en tant que directeur de collection, Olivier nous dévoile l’envers du décor et donne de précieux conseils aux auteurs. (Spoiler : ce n’est pas forcément ce que vous voulez entendre ni facile, mais c’est ce qui marche !) ». Lire la suite
Laptop and notepad |Photo by Nick Morrison on Unsplash
Il y a peu de temps (mise à jour: c’était déjà en 2019), l’ami Lionel Davoust s’est pris un sacré shitstorm sur le coin du cigare pour avoir énoncé sur Twitter que « investir, c’est aussi prendre son art au sérieux ». Je ne reviendrais pas sur la maladresse de la formulation, qui laisserait faussement entendre auprès de qui ne connaît pas le bonhomme et tout son travail de fond pour rendre l’écriture accessible au plus grand nombre, que si tu ne claques pas la thune que tu n’as pas dans des logiciels hors de prix, tu ne peux pas être pris au sérieux. Il suffit de lire ses articles pour comprendre que dans son esprit, il n’est pas question que d’investissement financier, mais aussi et surtout d’investissement personnel. Lire la suite
Ah, les problèmes de style. On les trouve certes chez les auteurs débutants, mais une piqûre de rappel n’est jamais superflue même pour des auteurs un peu plus aguerris! Pour ma part, ils restent bienvenus 🙂
Les auteurs débutants ont un défaut majeur je crois : ils veulent trop bien faire. Et donc ils en font trop, ils rajoutent des mots en trop, ils vont chercher des mots plus compliqués que nécessaire, et ça donne un style scolaire, pas fluide, irritant.
Si vous vous sentez visé, ne le prenez pas mal. Laissez reposer un peu votre texte, et reprenez-le en ayant ça en tête. Ne désespérez pas, ces défauts de style que je pointe ici, je les retrouve quand je relis de vieux textes à moi. C’est normal. Tout le monde passe par là. On essaie tous de « trop » bien faire au début.
Ce « trop bien faire » passe surtout par l’envie de montrer au lecteur l’étendue de son vocabulaire, donc mettre le plus de mots possibles par phrase, et surtout, surtout, éviter les répétitions, parce que tout le monde sait que les répétitions, c’est le mal…
Voir l’article original 885 mots de plus