On m’a souvent demandé, au cours des Aventuriales 2020 qui se sont récemment achevées, quelle était mon actualité. Et bien, malheureusement, pas grand chose en tant qu’auteur. La raison en est simple: je co-dirige la collection SF des éditions du 38. Avec quelques trous d’air au niveau professionnel de mon travail de jour, fin 2018 et fin 2019, je n’ai pas eu beaucoup de temps (ni de ressources mentales) pour travailler sur mes projets personnels.
Je ne suis pourtant pas resté les bras ballants. À mon rythme plutôt lent, j’ai dirigé la publication de Jachère, par Stéfane Desienne, ainsi que celle de Pearly Gates par Nicolas Pagès. Un peu avant, j’ai travaillé sur la première partie des Arpenteurs d’Anna Combelles avant que quelques soucis personnels ne m’en détournent. J’ai également apporté ma modeste pierre à Zoulag.




Je ne suis pas dans le productivisme. En tant que directeur de collection, j’aspire à 3 ou 4 publications par an, guère plus. L’essentiel est que ces histoires soient bien fichues, avec une narration impeccable et ce fond de crédibilité qui enrôle le lecteur, quel que soit le degré d’originalité ou d’excentricité du roman. J’en suis désormais aux dernières retouches éditoriales d’un manuscrit plus orienté Cyberpunk, et en train de lire quelques manuscrits avant d’en discuter avec Anita, la Directrice du 38.
Et en tant qu’auteur, me direz-vous? Et bien, vous l’avez réclamée à corps et à cris, la suite de mon célèbre Dino Hunter est sur les rails. Elle portera le nom très évocateur de Dinocalypse, on se demande bien pourquoi. Après la fin palpitante de Dino Hunter, il fallait être certain de pouvoir démarrer un deuxième opus sans se planter. Le premier chapitre a donc été diffusé à un comité très restreint de lecteurs tests particulièrement exigeants, et comme mon accroche a été unanimement acceptée et appréciée, j’ai eu le feu vert que j’attendais pour me lancer! Sous réserve de me ménager le temps libre nécessaire, bien évidemment. Si vous avez de la chance, ce sera pour fin 2021, car j’aime laisser reposer mes textes quelques mois avant de les finaliser. Cela me permet généralement de prendre du recul sur la qualité de l’histoire, s’assurer que les arcs ouverts sont bien terminés, et que les bêta lecteurs aient eu tout le confort nécessaire pour rendre leur copie.
Pour ma prochaine publication, je vous dis donc à l’année prochaine!